25 janvier 2008
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Fra Baywheel, devenu Lucky Luke avait échangé son Colt pour une Gatling* car il avait compris que les galopins télégraphistes et les mages-toupies ne réagissaient qu’aux décibels. Comme c’était un homme calme, il ne tirait que de courtes rafales mais cela avait suffi pour lui attirer toutes les attentions. Ma Dalton était fâchée contre tout le monde (comme d’habitude) et surtout contre le Colonel ; elle avait enfoui son Colt au fond de son sac et repris son tricot.
La Grande Squaw ne savait que faire de ses Grands Sachems qui se comportaient comme bétail en corral. Tout le monde sait que, même bien nourris et abreuvés, les bovidés domestiques passent leur temps à se donner des coups de cornes et à se piétiner, voire à agresser leur propriétaire. C’est ce qui se passait mais ça n’intéressait personne. La Grande Squaw rêvait en silence de buffalos sauvages qui auraient accompagné les chevauchées de son étalon blanc, et avait même ressorti le Stars and Stripes en espérant galvaniser le peuple.
Le colonel était lui aussi devenu national au moment où il allait perdre l’étoile de Super shérif des National Guards, mais il multipliait les erreurs de commandement : a-t-on déjà entendu un officier déclarer « faites-moi confiance, je ne vous trahirai pas », et se plaindre de tout ce qu’il avait souffert ? Le Général Chuck Grant aurait certainement laissé tomber : « un officier n’a rien d’autre à dire que : on y va ».
Les officiers du 22ème n’étaient pas plus passionnants que les Grands Sachems et on les entendait peu, sans doute de peur de déclencher la colère du Colonel qui ne paraissait pas très serein malgré ses rodomontades. En fait, tous craignaient de s’affronter directement et Lucky Luke avait beau jeu d’agiter sa Gatling sous leur nez.
Plutôt que de combattre le Général Pen Lee, la Grande Squaw et surtout le Colonel se rapprochaient dangereusement de ses manies, or l’art de la guerre enseigne que l’on perd toujours lorsqu’on se laisse entraîner sur le terrain de l’adversaire. Les Sudistes étaient silencieux et les mages-toupies ne les percevaient pas, pourtant il se disait que leurs partisans étaient de plus en plus nombreux.
La Grande Squaw ne savait que faire de ses Grands Sachems qui se comportaient comme bétail en corral. Tout le monde sait que, même bien nourris et abreuvés, les bovidés domestiques passent leur temps à se donner des coups de cornes et à se piétiner, voire à agresser leur propriétaire. C’est ce qui se passait mais ça n’intéressait personne. La Grande Squaw rêvait en silence de buffalos sauvages qui auraient accompagné les chevauchées de son étalon blanc, et avait même ressorti le Stars and Stripes en espérant galvaniser le peuple.
Le colonel était lui aussi devenu national au moment où il allait perdre l’étoile de Super shérif des National Guards, mais il multipliait les erreurs de commandement : a-t-on déjà entendu un officier déclarer « faites-moi confiance, je ne vous trahirai pas », et se plaindre de tout ce qu’il avait souffert ? Le Général Chuck Grant aurait certainement laissé tomber : « un officier n’a rien d’autre à dire que : on y va ».
Les officiers du 22ème n’étaient pas plus passionnants que les Grands Sachems et on les entendait peu, sans doute de peur de déclencher la colère du Colonel qui ne paraissait pas très serein malgré ses rodomontades. En fait, tous craignaient de s’affronter directement et Lucky Luke avait beau jeu d’agiter sa Gatling sous leur nez.
Plutôt que de combattre le Général Pen Lee, la Grande Squaw et surtout le Colonel se rapprochaient dangereusement de ses manies, or l’art de la guerre enseigne que l’on perd toujours lorsqu’on se laisse entraîner sur le terrain de l’adversaire. Les Sudistes étaient silencieux et les mages-toupies ne les percevaient pas, pourtant il se disait que leurs partisans étaient de plus en plus nombreux.
Tout le monde annonçait la victoire du Colonel, les Indiens les plus affamés commençaient à se rallier, les partisans de Lucky Luke couraient aussi à la soupe, les Sudistes n’y tenaient plus, la confusion était à son comble et c’est la fin des Tuniques Bleues ; vous en aurez quand même eu deux douzaines … Dans une quinzaine de jours viendra l’épisode suivant : La Ruée vers l’Or et en attendant quelques leçons d’économie … Bien sûr, DDR reste fidèle au poste.
* Mitrailleuse perfectionnée à plusieurs canons.
Original ici. BLUE BULL !